La commune de Lathus-Saint-Rémy se positionne sur les énergies renouvelables

Pour définir des objectifs de transition énergétique pertinents, un petit groupe mixte d’élus, d’habitants et d’agriculteurs de la commune s’est constitué pour échanger sur le sujet.

Un manifeste sur les projets agrivoltaïques et sur les projets photovoltaïques au sol est né de ces échanges. Ce manifeste décrit le positionnement collectivement validé par les acteurs et résume le positionnement de la commune de Lathus-Saint-Rémy sur les projets agrivoltaïques et sur les projets photovoltaïques au sol.

Une transition énergétique souhaitée

La commune de Lathus-Saint-Rémy est déjà une commune active en termes de production des énergies renouvelables.

Selon les informations transmises par l’Association AMORCE, elle produisait déjà 42% de son énergie en renouvelable en 2021.

Un effort est à produire pour continuer à développer les énergies renouvelables mais on constate dès aujourd’hui que la base est solide et que des projets ont encore augmenté cette production depuis 2021 (plusieurs hangars photovoltaïques notamment).

Dans le contexte local, nous affirmons les priorités suivantes :

  1. La priorité aux économies d’énergie avant tout
  2. La priorité aux énergies renouvelables les plus adaptées à notre contexte géographique et paysager : la filière bois bocage durable, la géothermie, le solaire sur toiture, le solaire thermique, et la micro-hydro-électricité.

Nous affirmons par ailleurs que l’éolien n’est pas une énergie pertinente à Lathus-Saint-Rémy.

Le développement des projets agrivoltaïques et des projets photovoltaïques au sol ne fait pas partie de ces priorités et ne sont pas indispensables pour la transition énergétique à l’échelle communale.

Et pour les projets agrovoltaïques et photovoltaïques au sol ?

Dans le cas où des porteurs de projet souhaitent porter un développement de centrale agrivoltaïque ou photovoltaïque au sol, la commune de Lathus-Saint-Rémy a exprimé son positionnement dans le manifeste cité précédemment.

Elle serait amenée à émettre un avis négatif si certaines conditions n’étaient pas réunies.

Ces critères sont clairement définis :

  • Éviter les sites d’implantation à forts enjeux de biodiversité
  • Éviter les sites d’implantation à forts enjeux de paysage
  • Des installations sur terres agricoles uniquement sous conditions agronomiques : les panneaux doivent couvrir maximum 20% de la surface d’une même exploitation, et ils ne doivent pas dépasser 20 ha couverts sur une même exploitation. Pour permettre la circulation des engins agricoles, il faut une inter-rangée de 4 m.
  • Une réelle position dans la gouvernance des projets pour les exploitants agricoles concernés
  • Des parcs préservant la logique de transmission agricole
  • Des financements fléchés vers le collectif
  • Un recyclage adapté en fin de vie des panneaux
  • Des raccordements électriques qui n’impactent ni les zones habitées, ni les paysages, ni l’environnement